Comprendre les différents types d’infection urinaire

L’infection urinaire est une inflammation qui touche l’appareil urinaire, au niveau de la vessie, de l’urètre ou des reins. Elle se reconnaît par une envie intense d’uriner, avec une sensation de brûlure, une tache de sang dans l’urine et éventuellement des douleurs dans le bas-ventre. Lorsqu’il s’agit d’infection grave, elle peut s’accompagner de fièvre et de frissons.

Qu’est-ce qui cause l’infection urinaire ?

En temps normal, l’urine est stérile et a un pH acide qui permet d’inhiber la croissance des bactéries. Les bactéries sont expulsées systématiquement par le flux urinaire. De plus, elles ne peuvent pas s’accrocher dans la vessie et l’urètre grâce à leurs parois lisses. Cependant, la bactérie Escherichia coli arrive parfois à s’introduire dans la vessie et dans les pires des cas, à s’acheminer vers les reins. Lorsque vous êtes fatigué et buvez très peu d’eau, vous n’éliminez pas les agents infectieux correctement. De ce fait, ils arrivent à coloniser le système urinaire. La bactérie atteint d’abord la vessie et cause la cystite. Elle touche plus les femmes que les hommes à cause de leur urètre très court. Les bactéries autour de l’anus peuvent alors entrer facilement dans la vessie.

Quels sont les autres types d’infections urinaires ?

Si vous voulez en savoir plus sur les infections urinaires, sachez qu’elles peuvent être bénignes ou plus graves. Quand l’infection urinaire est bénigne, parfois elle part d’elle-même. Toutefois, il est plus judicieux de consulter dès les moindres symptômes. Si la cystite se complique, elle peut se transformer en pyélonéphrite. Dans ce cas, les bactéries ont totalement colonisé la vessie et remontent vers les reins. Le patient souffre, en plus des signes habituels, de fièvre et de frissons. Il faut suivre un traitement d’urgence à base d’antibiotiques qui peut durer des semaines ou des mois. L’infection urinaire est rare chez les hommes, mais elle est plus grave. L’infection touche l’urètre et l’on parle d’urétrite. Néanmoins, il ne faut pas confondre les symptômes avec les maladies sexuellement transmissibles dues par le gonocoque et la chlamydia.

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